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L’AFSCA participe aussi à la lutte
contre le gaspillage alimentaire
Version imprimable | Dernière mise à jour le
28.06.2018
Bien que la lutte contre le gaspillage alimentaire ne soit pas une mission proprement dite de l’AFSCA, elle y participe volontiers pour autant que la sécurité alimentaire soit garantie.
Quelques chiffres
La perte ou le gaspillage de denrées alimentaires a lieu à toutes étapes de la chaîne alimentaire (de la production à la consommation par les ménages), mais savez-vous que la plus grande partie du gaspillage (53%) a lieu dans les ménages ? Les chiffres sont impressionnants : 20% de la nourriture produite dans l’Union européenne est ainsi perdue ou gaspillée. Cela représente 173 kg de nourriture par an et par citoyen européen (et même 345 kg par habitant belge !). Cette situation est inacceptable alors qu’environ 10% de la population européenne n’a pas la possibilité de se nourrir correctement un jour sur deux… Ce gaspillage alimentaire a également un impact non négligeable sur notre environnement : la production et l’élimination des déchets alimentaires génère en effet environ 170 millions de t de CO2.
Plus d'infos sur http://www.europarl.europa.eu
Les actions concrètes de l’AFSCA
Durant le processus de production et de distribution des denrées alimentaires, il est inévitable que des denrées alimentaires ne soient pas vendues bien qu’elles soient encore consommables. Elles sont alors souvent détruites ou jetées. Pour éviter ce gaspillage, l’AFSCA a pris des dispositions spécifiques. L’AFSCA a ainsi assoupli ses exigences pour faciliter, d’une part, les dons aux associations caritatives des invendus alimentaires des grandes surfaces par exemple et, d’autre part, la distribution de ces denrées par ces associations aux plus démunis. Elle a également assoupli ces exigences pour faciliter les dons d’aliments pour les animaux de refuges pour animaux.
Voir : www.afsca.be/professionnels/denreesalimentaires/gaspillagealimentaire/
Une autre initiative de l’AFSCA qui touche plus directement les consommateurs, c’est son soutien aux exploitants horeca qui offrent à leurs clients l’opportunité d’emporter à la maison ce qui n’a pas été consommé sur place. L’utilisation de « rest-o-packs » est en effet tout-à-fait acceptable pour l’Agence, à condition que l’emballage convienne à un usage alimentaire et que les « restes » soient consommés dans de bonnes conditions.
Voir : www.afsca.be/professionnels/denreesalimentaires/gaspillagealimentaire/restesrestaurant/
Enfin, last but not least, l’AFSCA attire avec insistance l’attention sur la différence entre les 2 types de dates de péremption : la date de durabilité minimale (DDM) et la date limite de consommation (DLC). Selon une récente enquête, de nombreux consommateurs ignorent cette différence fondamentale.
Un rôle pour chacun d’entre nous
Nous pouvons tous, dans notre vie quotidienne, participer à cette lutte avec un peu de bonne volonté. Voici quelques façons concrètes : planifions nos menus à l’avance pour préparer judicieusement nos courses, consommons nos provisions en fonction des dates de péremption, conservons correctement les aliments en respectant les instructions indiquées sur l’emballage, utilisons les restes ou
congelons-les, …
Faisons de la diminution du gaspillage alimentaire une de nos priorités quotidiennes. Et cela dans notre propre intérêt, mais aussi dans celui des générations futures.
Source : D'après le Bulletin AFSCA n°71, page 3. |
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