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Communication


Listéria : les points sur les i (28/05/2015)

Qu’est-ce que la listéria?


La listeria est une bactérie présente naturellement dans l’environnement : on la retrouve dans la terre, dans l’eau, dans les intestins des animaux, etc. Le genre Listeria englobe 8 espèces différentes, dont Listeria monocytogenes, dangereuse pour l’homme.

Listeria monocytogenes


Cette espèce est largement répandue dans l’environnement. Elle est également présente dans le tractus digestif des animaux : leurs déjections peuvent donc être une source de contamination.

Listeria monocytogenes constitue un danger pour la santé publique, puisqu’elle peut provoquer la listériose, maladie grave qui peut être mortelle.

Listeria monocytogenes n’est pas un composant nécessaire à la fabrication du fromage, mais une bactérie issue d’une contamination et potentiellement dangereuse.

Quels sont ses effets sur la santé ? Quels sont les groupes à risque ?

 

Les symptômes possibles d’une intoxication causée par la listéria sont les suivants : fièvre et/ou de maux de tête, et cela dans un délai pouvant aller jusqu’à huit semaines après l’ingestion de l’aliment contaminé. La listériose est une maladie qui peut être grave. Les femmes enceintes, les enfants, les personnes immunodéprimées ainsi que les personnes âgées doivent être particulièrement attentives à ces symptômes.

La listériose peut également, dans les cas les plus graves, causer des avortements, des morti-natalités ou la mort des personnes infectées.
Les personnes qui ont consommé des produits contaminés et qui présentent ce type de symptômes sont invitées à consulter sans délai leur médecin traitant en lui signalant cette consommation

Chaque individu peut présenter des signes d’infection par la bactérie, mais ce sont les femmes enceintes, les nouveau-nés, les personnes âgées et les individus dont le système immunitaire est affaibli qui présentent le plus de risques de tomber malade.

Une femme enceinte qui consomme un aliment contaminé pourrait ne présenter que des symptômes bénins, mais le fœtus pourrait  être bien plus touché : troubles respiratoires, cutanés, neurologiques, voire décès dans les cas les plus graves

Situation en Europe

Dans un rapport de 2015, L’EFSA (European Food and Safety Authority) fait état d’une augmentation significative des infections enregistrées dues à Listeria durant la période 2009 à 2013 : 1.763 cas de listériose ont été recensés sur l’ensemble des Etats membres en 2013,  et 191 personnes en sont décédées. Chez nous, durant la même année, 73 personnes ont été atteintes de listériose et 4 décès ont malheureusement été enregistrés.

Que dit la réglementation ?

La règlementation prend en compte les cas recensés, les recherches scientifiques, la fréquence d’occurrence, etc. pour définir des normes. La présence de Listeria monocytogenes dans les aliments est règlementée au niveau européen : le règlement 2073/2005 exige que, au stade de la production, l’absence de Listeria soit totale.

Que doit faire chaque producteur ?

La base de la sécurité alimentaire trouve son origine dans la notion de responsabilité. En effet, chaque producteur, cultivateur, éleveur, fabriquant, transformateur ou distributeur est responsable du ou des produits qu’il manipule. Par l’intermédiaire du système d’autocontrôle, l’opérateur doit garantir que son ou ses produits satisfont aux diverses règlementations en vigueur dans le but d’offrir au consommateur des produits sûrs.

Que fait l’AFSCA ?

La mission de l’Agence alimentaire est de veiller à la sécurité des produits placés dans l’assiette du consommateur. Le travail qu’elle effectue est totalement neutre et objectif, basé sur des constats

et permet d’atteindre un haut niveau de sécurité alimentaire.

Afin de mener à bien sa mission, l’AFSCA effectue des contrôles dans tous les établissements actifs dans la chaîne alimentaire, de la fourche à la fourchette. Les fréquences sont définies et basées sur des analyses de risque. Un abattoir sera en général visité 4x/an tandis qu’un éleveur de bovins le sera 1x tous les 8 ans.

L’Agence effectue également des contrôles sous la forme d’analyses d’échantillons prélevés chez l’opérateur. Ainsi, elle s’assure qu’aucune contamination physique, microbiologique ou chimique n'estt présente.

L’AFSCA fait son travail en toute neutralité et objectivité et ne répond à aucun lobby de quelque nature que ce soit.

L’AFSCA réfute toute allégation selon laquelle elle mènerait un acharnement sur l’artisanat en général. Le respect de l’authenticité des produits et de la tradition liée à ceux-ci, de  l’artisanat, des circuits courts ainsi que de l’évolution des tendances sociétales est entièrement pris en compte dans la politique de contrôle menée par l’Agence alimentaire. Diverses initiatives sont d’ailleurs prises par l’Agence alimentaire notamment en terme de vulgarisation et d’accompagnement de même que des assouplissements sont octroyés aux petites entreprises leur permettant de produire des aliments alliant traditions, qualité et sécurité alimentaire, et sachant que les normes à ce niveau sont définies par la Commission européenne.

Une denrée alimentaire servie au consommateur doit être sûre, et c’est le rôle de l’AFSCA de contrôler l’ensemble des opérateurs actifs dans la chaîne alimentaire afin de vérifier que cet objectif est atteint. Certes, il peut exister de grandes différences dans la manière de produire un aliment : un artisan travaillant dans son petit atelier avec quelques outils à sa disposition n’a pas les mêmes moyens et ressources qu’une grande entreprise entièrement automatisée fabriquant des centaines d’unités par jour. L’AFSCA en est tout à fait consciente et a depuis des années pris en compte ces différences ! Ses exigences envers une PME ne sont pas identiques qu’envers d’autres entreprises aux moyens plus importants : système d’autocontrôle bien plus « light », charge administrative considérablement réduite, traçabilité simplifiée, enregistrements revus…

Autrement dit, des assouplissements importants sont octroyés pour permettre la pérennisation des petits producteurs et des circuits courts, en accord avec la législation garantissant la santé publique, telle est la volonté de l’AFSCA.

L’AFSCA a rédigé une brochure « Transformation et vente à la ferme ». Cette brochure aide le petit producteur, au moyen d’informations pratiques, à mieux comprendre les obligations en matière de sécurité alimentaire, en tant que producteur fermier.
Le petit producteur peut bénéficier de nombreux assouplissements !
De cette manière, l’AFSCA veut soutenir les initiatives à chaîne courte et  souligner l’importance du contact direct entre le producteur et le consommateur.

 

Recommandations aux consommateurs

Respecter les dates limites de consommation (DLC) indiquées sur l’emballage.
Les aliments doivent être conservés au frigo et la température du frigo doit être régulièrement vérifiée (0 à 4°C).
Les surfaces qui ont été en contact avec les aliments crus doivent être lavées avant réemploi (éviter la contamination croisée).
Nettoyer les ustensiles de cuisine avant et après usage.

Avoir les mains propres et éviter le port des bijoux pendant qu’on prépare des repas.

Pour les femmes enceintes, les petits enfants et les personnes âgées ou au système immunitaire affaibli, éviter de consommer des produits à base de lait cru.

Voir aussi : http://www.afsca.be/comitescientifique/publications/communiquesdepresse/2015-03-23.asp


     


Notre mission est de veiller à ce que tous les acteurs de la chaîne fournissent aux consommateurs et les uns aux autres une assurance optimale que les aliments, les animaux, les plantes et les produits qu’ils consomment, utilisent ou détiennent sont fiables, sûrs et protégés, maintenant et à l’avenir.

Version imprimable   |   Dernière mise à jour le 26.07.2016   |   Haut de la page


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